Échappées créatives au défilé Louis Vuitton Femme Automne-Hiver 2025

Publiée le 12.03.2025 • 3 MINUTES
  • Événements
  • Mode & Maroquinerie

Sur le thème du voyage cher à Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière imagine une épopée ferroviaire.

Le directeur artistique des collections Femme s’inspire notamment de Trans Europe Express, album électronique légendaire du groupe allemand Kraftwerk, pour ses silhouettes en mouvement. 

À L’Étoile du Nord, bâtiment secret attenant à la Gare du Nord et datant de 1845, les jeux de lumières traduisent l’imaginaire du hall de gare. Au milieu de ce flux d’émotions - de l’enthousiasme du départ au réconfort du retour, de la séparation aux retrouvailles sur un quai - se nouent de multiples récits stylistiques. Le premier passage incandescent donne le ton, sous l’imperméable transparent à la cinématographie assumée un imprimé floral apparaît. La couleur rouge se niche dans un nœud autour du cou, dans les carreaux d’un plaid de voyage porté en robe. Les jupes à multiples volants ajoutent du rythme à chaque pas.

Voyageuses en éternel transit avec leur double sacoche damier à la taille, musiciennes en tournée ou voyageuses pressées aux imprimés graphiques se côtoient dans ce carrefour de créations. Aux vêtements fonctionnels comme les parkas, succèdent des vestes patinées par le temps, des manteaux en peaux retournées ou des bombers en cuir oversize. Turbans, chapkas en laine ou chapeaux aux tailles augmentées couvrent les têtes de ces femmes entre deux quais. Dans cette histoire de transport réunissant aventure et enchantement, les bagages Louis Vuitton sont de fidèles compagnons de route. La silhouette de l’intemporel Keepall préfigure l’arrivée du nouveau modèle aux lignes raffinées baptisé L’Express. Dans cette atmosphère en suspens, avant que le train s’élance, le dernier passage est réservé à une combinaison en maille à la cape légère ornée d’une montre en guise de collier. Une évocation subtile de la maîtrise du temps comme le bien le plus précieux.

Illustration 1