Héritage en mouvement au défilé Dior Femme prêt-à-porter Printemps-Été 2026

Publiée le 03.10.2025 • 2 MINUTES
  • Mode & Maroquinerie

S’appropriant le langage Dior, aussi familier que surprenant, Jonathan Anderson signe sa première collection de prêt-à-porter Femme.

Une invitation à rêver en grand, participer au théâtre de la vie et savourer le pouvoir de la mode qui transforme le quotidien en un paysage fantastique.  

Alors qu’un préambule filmé revisite les archives Dior, la collection Printemps-Été 2026 s’ouvre par une robe immaculée, symbolique d’une nouvelle ère. Plutôt que de contenir l’héritage dans une boîte, l’histoire implose à la manière des chapeaux. Le panache de cet accessoire contraste avec des mini jupes. En denim, cuir, à carreaux ou plissées, ces jupettes semblent allonger les silhouettes. L’audace côtoie le calme, le grandiose répond à l’ordinaire et le virtuose se révèle dans la simplicité. Ainsi les nœuds se forment et se déforment à l’envie pour orner un tour de cou, se poser sur un buste, souligner une taille, dessiner une traîne. Une signature fil rouge tout au long du défilé.  

Les codes de la Maison apparaissent par fragments subtiles au détour de courbes sculptées rappelant la veste Bar, de fleurs qui éclosent dans les plis d’une robe ou sur la pointe d’un escarpin, de détails cannage sur une minaudière. Dans les pétales de tissus se dissimulent des poches et des cols en dentelle cachent autant qu’ils dévoilent les visages. Quant aux capes, elles se multiplient dans un même élan de théâtralité. A travers ce nouveau prisme, le passé de Dior résonne avec le présent sans jamais oublier de regarder vers l’avenir.

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