Voyage intérieur au défilé Louis Vuitton Femme Printemps-Été 2026
Publiée le 02.10.2025 • 2 MINUTES- Mode & Maroquinerie
Présentée dans les appartements d’été d’Anne d’Autriche, au sein du musée du Louvre, la nouvelle collection de Nicolas Ghesquière pour Louis Vuitton célèbre l’art de vivre.
La scénographie signée Marie-Anne Derville est une plongée dans le goût français du XVIIIe à aujourd’hui.
Alors que s’élève la voix de l’actrice de Cate Blanchett, les silhouettes traversent les salons de la Reine de France, mère de Louis XIV. Les paroles de la chanson This must be the place de David Byrne du groupe Talking Heads résonnent différemment au son de la musique composée par Tanguy Destable. Elles se font l’écho d’une collection qui détourne les principes d’une garde-robe dite d’intérieur. Le premier passage donne le ton par sa subtile transparence, le vêtement entre robe et déshabillé dévoilant l’intériorité. Détails de lingerie, mules et robes de chambres sont détournés de leur fonction première. Les teintes douces, du gris fumé au bleu ciel, évoquent l’apaisement. Des néo-turbans aux jupes boules, les lignes se courbent, les volants tournoient et les franges s’échappent à chaque mouvement.
La féminité redessinée, entre cols surdimensionnés et broderies florales, fait l’éloge d’une haute liberté vestimentaire et d’une certaine désinhibition stylistique. Manches nuages et mailles sculptées contrastent avec des coupes plus structurées. Chemise blanche ou chemise de nuit, sphère publique ou privée, cette collection exprime par l’intime un des principes cardinaux de la Maison : celui de faire voyager sa manière d’exister partout où l’on va. Un rappel que le luxe ultime réside dans le choix de s’habiller pour soi-même, afin de révéler sa personnalité la plus profonde.
Voyage intérieur au défilé Louis Vuitton Femme Printemps-Été 2026











